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C’est le paradoxe du siècle : nous savons que la catastrophe écologique est là, pourtant rien ne se passe. Pourquoi la science et la politique peinent-elles à mobiliser ?
Perçues comme des blocs spécialisés, elles restent hermétiques à la société civile. Pour y remédier, Patrick Scheyder propose d’emprunter une voie inusitée : l’écologie culturelle. Un regard sur le passé littéraire suffit à comprendre que l’écologie est loin d’être une nouveauté. Trop souvent négligées, son histoire, ses dimensions psychologiques et artistiques sont pourtant la clé : l’éducation à l’écologie devrait s’imposer comme une priorité.
Patrick Scheyder plaide pour s’approprier l’écologie par la culture, ciment de la société, en prenant conscience de son inscription dans notre passé. Situons-la dans une continuité et non dans une rupture anxiogène, et rompons avec une approche trop technicienne pour prendre en compte la dimension sensible et empathique de l’humain.
